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 Leandro di Ascani - Vicomte - Ca'Adorasti

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Leandro di Ascani
Vicomte - Ca'Adorasti
Leandro di Ascani


Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 08/04/2007

Leandro di Ascani - Vicomte - Ca'Adorasti Empty
MessageSujet: Leandro di Ascani - Vicomte - Ca'Adorasti   Leandro di Ascani - Vicomte - Ca'Adorasti PerleLun 9 Avr - 22:09

Nom : di Ascani
Prénom : Leandro
Âge : 25 ans
Condition Sociale : Vicomte

Apparence physique :

Leandro n’a de vicomte que le titre. Son teint, hâlé par le soleil et tanné par les vents, contraste avec la pâleur poudrée des nobles de salon. Dans ses yeux clairs brille la soif de l’ailleurs et de l’inconnu, leur lueur farouche montre qu’il ne redoute nullement les lendemains incertains ou les batailles qu’on estime perdues à l’avance. Chemises élimées, pourpoints au cuir ayant connu de jours meilleurs, talismans de tribus nomades, étoffes d’Orient, parfums épicés et présents de damoiselles, ses tenues sont tant des témoins de ses errances qu’un moyen pour lui de distinguer sa mise de celle du gentilhomme de bonne famille.

Ses manières sont pareilles à une argenterie coûteuse mais mal entretenue par un domestique négligent : elles ont perdu leur lustre avec le temps et le manque d’usage. On voit bien qu’il a perdu l’habitude de se courber, si habitude il y eut autrefois. Il s’incline avec l’insolence de celui qui s’approprie les convenances pour en faire un jeu et sa courtoisie est mâtinée de la moquerie du pantomime devant une cour de bouffons.

Il laisse sa chevelure dorée battre l’air, ne la nouant que par nécessité, et n’a que du mépris pour les perruques qu’il juge moins élégantes que les scalps des Indiens des Plaines. Pistolet et épée à la ceinture, une dague glissée dans une botte ou dans le revers de sa manche, il est toujours paré à toute éventualité, bonne ou mauvaise, avec ou sans danger. Sa haute stature et ses larges épaules dissuadent plus qu’elles ne menacent, elles sont un avertissement pour quiconque serait tenté de le défier.

Il se tient droit et fier avec la confiance tranquille de l’homme accoutumé à distribuer ses ordres (et à se faire obéir) et de celui qui a vu la Mort de près à de nombreuses reprises. Conscient de la séduction mâle et arrogante qui se dégage de lui et de l’harmonie de ses traits dessinés avec soin, il n’hésite pas à recourir à ses attraits pour obtenir ce qu’il désire. Ses membres à la souplesse féline décrivent des mouvements vifs et précis, qui dénotent de la vigueur qui l’habite. Il possède la grâce et l’adresse du combattant aguerri.

Impossible de savoir si les cicatrices qui marquent son corps élancé et finement sculpté sont vraiment les souvenirs d’une lutte à mains nues avec un fauve ou d’un combat singulier contre le champion, mi-homme mi-bête, d’un sultan sanguinaire. Il affirme que les entrelacs complexes qui ornent sa hanche droite ont été gravés à même sa chair par un sorcier zoulou, mais peut-on se fier au sourire éclatant qui retroussent ses lèvres pleines et sensuelles?

Caractère :

Il prétend s’être fait arracher les ongles un à un par les Peaux-Rouges d’Amérique qui l’auraient libéré en héros, après qu’il se soit soumis à son supplice dans un silence aussi courageux qu’obstiné. Il aurait survécu au dard enduit de curare des Shuars d’Amazonie et aurait mangé à la table du plus illustre des maharadjahs. Ses pérégrinations l’auraient conduit jusque dans l’Empire du Milieu pour s’engager dans le commerce de la soie et il aurait traversé le désert à dos de chameau pour retrouver son équipage à Alexandrie. Il serait demeuré au gouvernail de son navire pendant sept jours et sept nuits lors d’une terrible tempête sur la mer des Caraïbes. Dans son sillage seraient disséminés mille fils tout autour du monde qui seraient un jour destinés à reprendre le fabuleux héritage de leur père…

On prête moult exploits à Leandro di Ascani et il n’est pas aisé de démêler la part de vérité des récits rocambolesques qu’il se plaît lui-même à raconter. Sa verve n’est plus à prouver, il l’a mise à l’œuvre tant pour enjôler que pour convaincre ses frères d’armes du bienfait d’une entreprise des plus périlleuses. Fort obligeamment libertin, on se lie rapidement avec ce bon vivant au sens de l’humour plein d’ironie et d’irrévérence pour les grands de cette Terre. Il faut cependant prendre garde de ne pas succomber à son charme impertinent, car celui-ci dissimule bien souvent un impitoyable pragmatisme.

Sous le couvert de son insouciance apparente et de ses discours fantasques, il demeure un pirate, doté d’un solide sens pratique, forgé au feu et au sang, durci par les revers et les peines, façonné par une existence rude et féroce, usé à mentir, trahir et tuer pour survivre. Il sait donc se montrer brutal, voire cruel, s’il le faut, la vie en mer lui ayant enseigné que l’emploi de la force est par trop souvent nécessaire pour s’imposer parmi les hommes. Sanguin, bouillant, instinctif, ses réflexes deviennent aisément ceux du chasseur, si près de la bête qu’il traque et si prêt à défendre ce qu’il possède de plus cher : sa liberté.

Certains le disent sauvage, d’autres, simplement libre. Chose certaine, Leandro ne répond que d’une seule autorité : la sienne. Réfractaire à toute forme de discipline, voilà maintenant dix ans qu’il a échappé à la férule familiale pour vivre tel qu’il l’entend. Son sens de l’honneur est celui d’un corsaire, son code de lois repose sur la valeur de la rançon ou du cœur d’un homme. Il honore l’esprit et mesure la qualité de son interlocuteur non pas d’après son rang ou sa fortune, mais bien selon sa force d’âme.

Ici aujourd’hui, demain à des centaines de lieues vers le nord, on ne peut suivre facilement la trace de cet homme qui change de cap à l’appel de l’or et la gloire, qui largue les amarres à l’approche de la marée basse de la routine, qui vogue vers le danger avec l’assurance de celui qui n’a rien à perdre excepté sa vie. Imbattable comme indomptable, c’est devant ce qu’on appelle à tort l’impossible qu’il révèle toute l’audace de son caractère et toute la volonté qui l’anime. Il ne craint pas de se fracasser contre un écueil, préférant les épreuves et les privations à la torpeur et l’ennui.

Il jettera parfois l’ancre pour goûter aux douceurs des bras d’une amante, mais repartira bien vite en quête d’expériences nouvelles et de contrées lointaines. L’étrange et l’étranger sont loin de lui faire peur et il estime au contraire ce qui rompt le quotidien, prime l’exotisme et abhorre l’ordinaire. Sans patrie et sans foi, il n’a pour port d’attache que son tempérament fougueux qui n’a de cesse de l’orienter vers des horizons inexplorés. Il fait partie de cette race d’hommes qui ne connaîtront jamais le confort d’un foyer, mais qui mourront terrassés par leur ennemi ou engloutis par les flots déchaînés, emportant avec eux une légende d’hardiesse et d’intrépidité.
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Leandro di Ascani - Vicomte - Ca'Adorasti
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