Ariela Accorti - Comtesse

Nom : Accorti
Prénom : Ariela
Age : 21 ans
Condition sociale : comtesse vénitienne

Apparence physique :

Ariela est une dame de taille moyenne, approchant le mètre soixante-dix. Elle possède une silhouette fine et élancée qui la fait paraître plus grande qu’elle ne l’est réellement. Ses formes et courbes sont marquées sans être tapageuses, en faisant une personne toute en équilibres gracieux. Sa poitrine est discrète, mais elle sait la mettre en valeur par des robes serrées proches du corps, rendant la déformation du vêtement mieux perceptible.

C’est une élégante. Ce n’est pour autant pas une personne qui recherche le raffinement compliqué ; elle se maquille peu, soignant surtout ses yeux et rehaussant à peine ses lèvres d’un peu de rouge à lèvres. Elle se sait belle et aime à séduire par la simplicité de sa mise. De fait, son habillement est, lui aussi, des plus sobres. Elle est passée maître dans l’art de mettre son physique en valeur par des tenues discrètes. Depuis peu, car en deuil de son père, elle se vêt de noir, couleur qui s’accorde bien avec son tein pâle. Sa chevelure noire elle non plus n’a rien de fantasque, simplement retenue sur l’arrière du crâne par une pince. Elle se permet cependant deux coquetteries, celle de découvrir sa nuque, et de toujours laisser une mèche ou l’autre fuir de sa coiffure stricte. Elle pourrait paraître vieille fille si elle n’avait pas ce visage magnifique et angélique, qui respire la gentillesse. A peine sent-on à première vue qu’elle est une femme d’expérience. Sa robe est toujours rehaussée à la boutonnière d’une fleur fraîche de son jardin, ce qui amplifie encore son aspect de jeune femme sage. Ses yeux sont d’un bleu acqueux et rêveur, porteur d’une charge d’innocence des plus convaincantes. Il leur arrive cependant de se charger d’un trait de caractère bien plus puissant, et ceux qui ont croisé son regard furieux ont encore souvenir du contraste incroyable qui existe entre la dureté de leur expression et l’aspect gentil de leur interlocutrice. Ceux-là savent que cette innocence n’est qu’une apparence, qu’une façade qu’elle présente à tous pour se protéger, pour séduire l’homme avide de tendrons. Car elle sait jouer de ses yeux, et ne s’en prive pas.

C’est une personne calme en apparence. Elle parle avec douceur, élève rarement la voix, tout à fait maître d’elle-même. Ses manières sont légères, presque aériennes, toujours raffinées. Là encore, elle compte surtout sur sa grâce naturelle, ne recherchant pas les simagrées compliquées dont certaines personnes du beau monde raffolent.



Caractère :

Ariela est une véinitienne dans l’âme. Faire confiance à son aspect physique et supposer qu’elle est une gentille innocente est une erreur grossière dont on peut vite se mordre les doigts. Même si elle ne le montre pas, Ariela est une personne foncièrement méchante.

En fait, elle cache en elle un profond mépris de la race humaine dans son entiereté, et tout particulièrement la gent masculine. Elle considère les femmes comme plus fines et donc plus respectables, et porte une vénération sans borne à sa propre personne, qu’elle voit comme la quintessence de l’humain. Elle vit pour faire payer les autres pour le mépris qu’ils lui inspirent. Le milieu mondain est son paradis. Quoi de mieux qu’un milieu de bons mots, de faux semblants et de traîtrises pour exercer son envie de blesser sur autrui ? Bien évidemment, elle cache cette nature violente, préférant passer pour ce dont elle à l’air, une jeune femme douce et respectable. Ses coups bas se font discrètement, lorsqu’elle sait qu’elle ne risque rien, et que sa victime ne saura pas la démasquer. Quoi de mieux que de se délecter de la souffrance qu’on inflige à quelqu’un lorsque celui-ci, vous croyant digne de confiance, vient en plus pleurer chez vous du tord qu’on lui fait ?

De fait, Ariela est patiente et calculatrice. Elle sait comment tisser un piège lentement et sûrement. Pour cela, tous les moyens sont bons. La séduction étant l’un de ses préférés. Outre le fait que malgré son dégoût de l’humain, elle aime profiter des plaisirs de la chair, elle aime sentir le pouvoir que sa féminité peut exercer sur les hommes. Et il n’y a rien de mieux pour briser le cœur d’un homme qu’une femme. Elle a déjà détruit quelques nobles vénitiens tout en conservant son image de personne respectable. Quelques bruits courent bien sur ses multiples amants (et parfois amantes) de passage, mais on lui passe généralement cette réputation lorsqu’on se confronte à sa douceur apparente pour la première fois. Depuis la mort de son père, elle porte de plus le masque de l’éplorée, et aime à se faire consoler d’une perte qui ne l’afflige aucunement.

Son salon est la toile dans laquelle ses pauvres victimes viennent se faire prendre. Elle y reçoit toute la noblesse vénitienne, sans distinction, s’y montre mondaine et aimable, prête au mot d’esprit. C’est un endroit couru, car l’hôte à une réputation de personne charmante, réputation qu’elle met un point d’honneur à tenir. Mais sous le masque, elle y repère des êtres faibles ou qui lui déplaisent particulièrement, scrute leurs défauts et choisit sa prochaine victime.

Cet être de fiel reporte tout l’amour qu’elle a arraché à ses pairs sur ses trois chats, qui sont sans doute les bêtes les plus choyées de Venise. Elle possède un Angora et un siamois, mais son préféré reste une chat noir portant au col une tache blanche en forme de colombe. Tache en laquelle elle voit une glorification d’elle-même, blanche colombe parmi les tristes sires. Et là est sa principale faiblesse, sa prétention. Si quelque chose doit la perdre, ce sera bien la passion immodérée qu’elle se porte.